Le vote sur le Brexit a été un échec cuisant pour l’ex-première ministre britannique Theresa May. Ce résultat catastrophique n’est pas surprenant puisque l’ancienne Secrétaire d’État à n’a jamais pu s’imposer comme première ministre.

L’analyse d’une de ses allocutions devant le parlement permet de comprendre pourquoi. La connaissance des dossiers a toujours été une des grandes forces de madame May, mais elle n’arrive pas à traduire avec force sa pensée quand elle prend la parole comme chef du gouvernement. Elle doit communiquer sa passion autant que la raison de ses actions, passion qui lui fait cruellement défaut.

En décembre 2018, elle a pris la parole avec un débit trop rapide (soit 300 mots/minute) en raison de l’absence de pauses, pourtant essentielles pour faire comprendre ses arguments. Légèrement penchée sur ses feuilles, la tête baissée, elle n’établit pas de contact visuel avec son auditoire. Elle doit redresser les épaules vers l’arrière et relever la tête.

Elle doit apprendre à regarder en silence son auditoire pour dégager plus d’autorité. Madame May a tout intérêt à s’inspirer du Président Obama qui maîtrisait parfaitement cette technique. C’est essentiel pour relever les défis qui l’attendent!

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