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Résultats du Quiz

Suite à la complétion du jeu-questionnaire « Avez-vous l’étoffe des Champions », voici quelques conseils qui vous permettront d’améliorer votre performance…

Parlez avec aisance (Q 3, 4, 10 et 14)

Le contenu d’une présentation demeurera sans intérêt si le conférencier n’a pas réussi à obtenir l’attention de l’auditoire. Pour plusieurs personnes, le manque de confiance affecte leur habileté de livrer leur présentation avec aisance. Voici quelques conseils :

Gérer votre stress.

La confiance est étroitement liée à la capacité de gérer son stress. Ne vous laissez pas envahir par les émotions apportées par le stress qui viendront réduire votre habileté à réussir votre présentation. Il ne s’agit pas ici de nier les manifestations du stress, mais plutôt de les reconnaître pour mieux le contrôler. Respirations, visualisation, relaxation, plusieurs techniques sont disponibles. Choisissez celle qui vous convient le mieux.

Pratiquez-vous pour devenir plus à l’aise.

Ça semble évident, mais, trop souvent, pressé par le temps, on escamote le temps de pratique. D’autres pensent qu’en pratiquant trop, leur présentation va sembler apprise et apparaître moins sincère. Il ne s’agit pas de pouvoir réciter votre texte par cœur. Il suffit de l’avoir bien en bouche afin de le livrer avec aisance.

Et rassurez-vous. Pour l’auditoire peu importe que vous n’ayez pas livré votre présentation de façon absolument parfaite. Les gens qui vous écoutent souhaitent simplement que vous présentiez de façon naturelle et sincère l’information qu’ils attendent.

Créez un lien avec votre auditoire.

Faites comme Barack Obama, Steve Jobs et les grands présentateurs. Prenez des pauses pour ralentir le rythme. Contrairement à la croyance générale, au lieu d’endormir l’auditoire, une présentation livrée avec de nombreuses pauses créera de l’anticipation et gardera son attention jusqu’à la fin. Établissez le contact visuel avec votre auditoire au moins 80 % du temps pour que l’auditoire remarque l’importance que vous lui accordez.

Préparez du contenu intéressant (Q 5, 9, 12 et 16)

Votre auditoire appréciera votre présentation s’il a l’impression d’avoir reçu ce qu’il attendait. Pour cela, vous devez savoir quoi présenter et comment le présenter. Votre contenu aura beau être des plus utiles, s’il est livré de façon désordonnée, il y a fort à parier que vous perdrez rapidement l’attention de l’auditoire qui ressortira confus et frustré.

Une présentation bien structurée et présentée avec les bonnes techniques vous assurera de garder l’auditoire alerte et intéressé. Non seulement on se souviendra facilement de ce que vous avez dit, mais on gardera un bon souvenir de vous !

La meilleure façon de structurer votre contenu variera selon le type de présentation. Voici néanmoins quelques conseils qui s’appliquent de façon générale :

  • Déterminez votre objectif.Quand on ne sait pas où l’on va, difficile d’amener les autres à nous suivre… En définissant dès le départ le but que vous souhaitez atteindre avec votre présentation, vous vous assurerez que chaque élément du contenu participe à cet objectif.
  • Identifiez trois messages. Ces messages principaux vous serviront pour atteindre votre objectif. Pourquoi trois ? Parce que l’esprit humain est ainsi fait. On est programmé pour se souvenir facilement de ce qui nous est présenté en trois étapes. Au-delà de 3 messages, l’auditoire se lassera rapidement.
  • Annoncez votre plan dès le départ. Vous donnerez ainsi un avant-goût de ce qui s’en vient et on vous suivra aisément tout au long de votre présentation.
  • Évitez la surabondance de détails. Une bonne présentation est comme une dégustation à l’épicerie. Elle doit vous délecter juste assez pour vous donner envie d’en avoir plus et d’acheter le produit. Un auditoire intéressé sera curieux d’en savoir plus. Mieux vaut que les questions fusent à la fin d’une présentation que d’avoir un auditoire gavé d’information qui n’a pu rien digérer.
  • Commencer fort. Dans les films de James Bond, la meilleure cascade est toujours au début. Faites pareil. Captez l’attention de l’auditoire dès le départ. C’est beaucoup plus facile de conserver l’attention acquise au début que de raviver l’intérêt d’un public qui s’est endormi après vous avoir écouté 3 minutes.
  • Donnez des exemples. Peu importe le genre de présentation que vous faites, vous serez toujours gagnant en utilisant des exemples pour illustrer vos propos. Les concepts complexes seront ainsi beaucoup plus faciles à comprendre. Raconter une histoire, faire une analogie, utiliser une métaphore, autant de façon d’intéresser votre public.

Dominez votre PowerPoint (Q 1, 7, 11 et 15)

Les diapositives servent souvent de béquilles aux présentateurs malhabiles qui y incorporent tout leur contenu de façon à pallier les pertes de mémoire. Si vous laissez l’auditoire choisir entre vous écouter et lire votre contenu projeté à l’écran, vous ne sortirez jamais gagnant. Pourquoi ? Simplement parce qu’on lit plus vite (400 mots/minute) que l’on parle (250 mots/minute)

Dans une présentation bien faite et bien livrée, les diapositives serviront d’abord à faciliter la compréhension par l’auditoire de concepts abstraits. À défaut de savoir bien utiliser PowerPoint, le présentateur sera relégué au second rang et les diapositives prendront toute la place. Voici quelques trucs pour échapper à la fatalité :

Gardez le contrôle sur votre PowerPoint :

Arrivez bien à l’avance pour vous assurer que la projection est au point, que le son est bon et que l’enchaînement des diapositives sera facile. Même si on vous a demandé d’envoyer à l’avance votre PowerPoint, ayez avec vous votre ordinateur ainsi qu’une copie de votre présentation sur une clé USB. Lorsque problème technique survient à la dernière minute et que l’anxiété se met de la partie, c’est bien assez pour faire dérailler la présentation sur laquelle vous avez tant travaillé.

Limitez le nombre de vos diapositives.

Guy Kawasaki, premier responsable du marketing chez Apple et sommité en matière de présentation recommande d’utiliser au maximum 10 diapositives pour une présentation de 10 minutes. Il sera plus facile d’y arriver si vous faites le choix des diapositives après avoir élaboré votre contenu.

Limitez le texte sur vos diapositives.

Pour ce faire, Kawasaki suggère de ne jamais mettre du texte dans une police plus petite que du point 30. En suivant cette règle, vous n’aurez jamais des diapositives surchargées de texte si petit que l’auditoire s’arrache les yeux pour déchiffrer. Mais encore une fois, demandez-vous d’abord s’il est utile pour l’auditoire d’avoir une diapositive avec du texte pour faciliter la compréhension de votre propos.

Simplifiez le contenu de vos diapositives.

Comme on dit, une image vaut mille mots… Préférez les images, les courbes et autres illustrations graphiques. Elles seront beaucoup plus puissantes pour illustrer votre propos qu’un long texte ou un tableau surchargé.

Ne parlez pas lorsque l’auditoire regarde une diapositive.

On ne peut pas lire et écouter en même temps. Alors, si vous voulez qu’on porte attention à ce que vous dites, assurez-vous que l’auditoire soit disponible pour vous écouter. Pour cela, expliquez votre point puis faite apparaître votre diapositive qu’après, pour venir illustrer ou faciliter la compréhension de votre propos.

Marquez des points à la période de questions (Q 5, 9, 13 et 16)

Même s’il demeure silencieux pendant votre présentation, le public est votre raison d’être là. C’est pour l’auditoire que vous faites votre présentation, qui se doit d’être une conversation avec lui. Vous lui permettrez d’entrer enfin en scène à la période de questions. Voici quelques conseils pour votre permettre de rester maître de votre message et de tirer votre épingle du jeu.

Réservez du temps.

Trop souvent, des présentateurs très connaissants de leur sujet débordent largement du temps qui leur a été alloué. Il n’y a alors plus de temps pour la période de questions. Dommage. Ils manquent une l’occasion privilégiée d’établir un véritable dialogue avec le public. Si on vous donne 30 minutes, prévoyez parler 20 minutes et gardez 10 minutes pour échanger avec l’auditoire.

Prenez le temps de réfléchir.

Il est tout à fait normal et même souhaitable que vous preniez quelques secondes avant de répondre. Sentez-vous bien à l’aise avec cette pose qui vous pour mettre en place vos idées. Ces quelques secondes de réflexion signifieront également que c’est une bonne question qu’on vous a posée. C’est beaucoup plus crédible que de répéter chaque fois « Bonne question » et beaucoup plus flatteur que de commencer à répondre avant même que la personne ait terminé sa question !

Soyez concis.

La personne qui pose une question veut une réponse, pas un discours. Trop souvent, une personne volubile qui une répondra de façon confuse laissera l’impression de ne pas vraiment savoir quoi dire. Donnez une brève réponse et faites une pause en regardant la personne qui a posé la question. Donnez-lui la chance de revenir avec une sous-question si elle veut en savoir plus. Mais souvenez-vous que lorsque vous serez concis dans vos réponses, vous vous donnerez la chance à plus de personnes de poser une question.

Soyez honnête.

Il est normal de ne pas tout savoir. Si vous ne connaissez pas la réponse, dites-le. Vous pouvez poursuivre en donnant quelques éléments de réflexion sur la question et inviter d’autres personnes dans la salle à donner leur avis. Vous serez ainsi beaucoup plus crédible et démontrerez plus de confiance et de professionnalisme que si vous donnez une réponse alambiquée.

Nous avons tous des choses importantes à dire et souvent, un mémo ou un rapport ne suffisent pas pour transmettre ses idées ou véhiculer son message. Il est donc essentiel pour vous comme pour votre organisation, que vous puissiez développer vos habiletés à présenter vos idées clairement, avec confiance et de façon engageante.

Si vous souhaitez raffiner vos compétences, appelez-nous. Nos experts sont là pour vous.

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